
Manuel Roque
Photo © Marilène Bastien
Atelier
L’atelier porte sur l’exploration et l’écoute kinesthésique de soi de l’autre et du groupe et de l’environnement.
Par le biais d’exercice d’improvisation et de matériel écrit, l’interprète est amené.e à questionner les notions d’expérience physique, de partage, d’état de grâce afin de créer des points de rencontre entre virtuosité et attention somatique, dans le but de renouveler à l'infini le plaisir de danser.
Egalement au programme, discussion sur les notions de présence, d’expérience, d’intégrité , sincérité, musicalité, groove, rigueur et plaisir
Nous ferons d'abord un long échauffement, guidé, explorant différents systèmes de mouvement pour permettre liberté et singularité, en utilisant les notions de sol, de poids, de fluidité, de vibration, de vitesse, de densité…..
Ensuite, nous combinerons des systèmes fluides avec des contraintes (comptes / espace / écoute de groupe…) et observons comment nous jouons avec la matière, comment nous interagissons avec de nouveaux territoires tout en répondant à des tâches spécifiques.
Technicité, engagement total et attention (à soi, à l'autre et à l'environnement), dévouement et amusement, présence ou identité kinesthésique sont quelques pôles d'intérêt de cet atelier.
Manuel Roque
Parallèlement à une carrière d’interprète exaltante et hétéroclite ( Cie Marie Chouinard, Dominique Porte, Sylvain Emard, Paul André Fortier …), Manu se fait chorégraphe de courtes formes (Brendon et Brenda, 2002; Ô mon bateau, 2004) avant de créer et danser RAW- me (2010), solo qui recevra de nombreux prix au festival Vue sur la Relève et au OFFTA. Suivra le duo “Ne meurs pas tout de suite, on nous regarde” créé et interprété avec Lucie Vigneault. Il fonde la Cie Manuel Roque en 2013 et crée le projet In Situ pour l’espace public de la Place des Arts de Montréal en janvier 2014. Le solo Data (2014), s’intéresse à la mutation de la matière et sera diffusé l’Usine C, puis repris au FTA 2015 au June Event Festival (Paris) et en tournée internationale. En plus de sa participation au projet européen Migrant Bodies ou il crée Matière Noire, Manu chorégraphie Aurora pour les finissant.es de l’EDCMTL puis 4-OR qui est présenté à Montréal en décembre 2015 par Tangente et Parcours Danse. Le solo bang bang, voit le jour à Lyon en Avril 2017, puis au FTA 2017 et remporte le prix de l’Oeuvre chorégraphique 2017 des prix de la Danse de Montréal. Il reçoit également en 2018 le studio du Québec à Paris, une résidence de recherche et de ressourcement artistique de 6 mois offerte par le CALQ et la Cité des Arts à Paris. Sa dernière création , le solo SIERRANEVADA voit le jour en 2021 au FTA à Montréal. Son univers créatif s’intéresse au métissage des langages contemporains et met en danse une virtuosité kinesthésique jumelée à un questionnement polymorphe sur la condition humaine contemporaine. Son intérêt pour le corps en mouvement passe par les notions d’intégrité, de curiosité, d’attention, de bienveillance à l’autre et à soi, de générosité dans l’engagement physique.