
Faso Danse Théâtre - FTA
Photo ©Sophie Dess
Atelier - Corps Politique
Faso danse théâtre est engagé à l’émergence d’une danse contemporaine puissante, ancrée dans l’émotion, mais toujours porteuse de réflexion et d’espoir.
Pour la compagnie, la danse est un engagement, une urgence et une nécessité. C’est la base de toute l'œuvre de Serge Aimé Coulibaly. Dans les créations comme dans les ateliers.
Dans cet atelier, la compagnie cherchera à développer une créativité originale avec les participants, en se questionnant sur la puissance d’un vocabulaire qui fait sens et sur leur responsabilité en tant qu’artiste. Le long du parcours, il y aura des mots qui dansent quand ils ne peuvent se prononcer, quand ils s’étouffent au fond des gorges. Des mots qui se libèrent et accompagnent le corps dans une révolte d’espoir. Une énergie de vie, de rencontres humaines, et aussi de chutes feront partie de la recherche, mais pour retrouver plus sûrement la verticalité toujours. Ensemble avec les participants, on abordera le corps politique dans les créations de la compagnie.
Serge Aimé Coulibaly
Serge Aimé Coulibaly (1972) est danseur-chorégraphe originaire du Burkina Faso. Depuis 2001, il habite à Bruxelles et travaille en Europe et dans le monde entier. Sa culture africaine est la source de son inspiration et avec son art, il veut créer une danse contemporaine puissante qui part du sentiment mais qui porte aussi réflexion et espoir. La puissance de son expressivité rend son travail universel et compréhensible sur tous les continents. Depuis la création de sa compagnie de danse le Faso Danse Théâtre, en 2002 Serge Aimé travaille sur des thèmes complexes et tente de donner une véritable impulsion positive aux jeunes générations. Dès le début de sa carrière, il a été invité sur différentes scènes, festivals dans le monde entier avec ses spectacles C LA VIE (2023), Fitry (2021), Wakatt (2020), Kirina (2018), Kalakuta Republik (2017), Nuit Blanche à Ouagadougou (2014), Fadjiri (2013), Khokuma 7° Sud (2011), Babemba (2008), Solitude d'un Homme Intègre (2007), A Benguer (2006), ET Demain…(2004), Minimini (2002). Il chorégraphie également des pièces avec des danseurs amateurs en réponse à son besoin de partager et de se consacrer à ses concitoyens.
Par son regard ouvert sur le monde dans toute sa diversité, son attitude questionnante mais fortement constructive et sa volonté d'aller de l'avant, Serge Aimé a pu collaborer avec différents artistes dès le début de sa carrière. Il participe régulièrement à des créations internationales, en tant qu'interprète ou chorégraphe. Il a déjà travaillé avec Marrukegu Company en Australie comme chorégraphe (Miranda 2019, Le Dernier Appel 2018, Cut the Sky, 2014 et Burning Daylight, 2009), avec Farid Berki (Double Jeu, ss2013), avec Kalpana Raghuraman (I lost my English, 2008) et Comme interprète avec Sidi Larbi Cherkaoui (Tempus Fugit, 2004) et Alain Platel C(ho)eurs 2012, Wolf 2003.
Parce que, et de par sa propre vision artistique et son engagement, il ressent le besoin d'expérimenter et de réfléchir dans son propre lieu, il fonde Ankata à Bobo Dioulasso (Burkina Faso), un laboratoire international de recherche et de production des arts de la scène. Ankata est ouverte à tous et est devenue un carrefour entre différents continents, différentes disciplines, différents types de personnes qui essaient ensemble d'inventer un nouvel avenir.
Sayouba Sigué
Après une enfance passée à Abidjan (Côte d'Ivoire) ou il est né en 1981, Sayouba Sigué vient au Burkina Faso pour ses études secondaires et s'intègre à la scène culturelle et artistique de Ouagadougou. Il est formé à la danse traditionnelle et contemporaine. Découvert en 2001 par le jeune chorégraphe burkinabé Souleymane Porgo, il rejoint sa compagnie (Téguérer) et se lance dans la danse contemporaine et afro-contemporaine. Il bénéficie également de la formation de plusieurs autres chorégraphes de styles et d'origines différents. C'est ainsi que la danse est passée d'une activité extra-scolaire à une passion qu'il a progressivement choisie comme métier. Il a participé à de nombreuses productions avec les grands noms de la danse africaine tels que Irène Tassembédo (dans Souf es, Carmen Falinga Awa et Le sacre du tempo), Serge Aimé Coulibaly (dans A Benguer, Babemba, Nuit Blanche à Ouagadougou et Kalakuta Republik, WAKATT) et Kathrin Wehlisch (Schiff der Traüme). Il est également codirecteur du FESTIVAL DIALAW au Sénégal.